LE MOUSQUETONS MODÈLE 1892, M.1916 ET CARABINES MODÈLE 1890
Posted: Wed Jun 29, 2005 10:23 pm
INSTRUCTIONS SUR L’ARMEMENT ET LE MATÉRIEL DE TIR
LE MOUSQUETON D'ARTILLERIE MODÈLE 1892, MOUSQUETON D'ARTILLERIE MODÈLE MODIFIÉ 1916, CARABINE DE CAVALERIE MODÈLE 1890, CARABINE DE CUIRASSIER MODÈLE 1890 ET CARABINE DE GENDARMERIE MODÈLE 1890
(Instruction du 27 mars 1918)
ARTICLE I - NOMENCLATURE
I - Le mousqueton modèle 1892
1. Le mousqueton modèle 1892 peut se divise en six parties principales, savoir:
1. Le canon et la boîte de culasse;
2. La culasse mobile;
3. Les mécanismes;
4. La monture;
5. Les garnitures;
6. Le sabre-baïonnette
Il y a lieu d'ajouter:
Le chargeur et les accessoires.
1. Canon et boîte de culasse
2. Canon - Le canon, en acier trempé, est bronzé extérieurement.
A l'intérieur, on distingue:
La bouche du canon;
L'âme cylindrique, du calibre de 8 millimètres, ses quatre rayures en hélice, tournant de droite à gauche en faisant un tour sur 24 centimètres, avec une profondeur uniforme de 0mm 15;
La chambre, qui reçoit la cartouche;
La tranche postérieure du canon, l'aminci circulaire correspondant au logement de l'extracteur; l'évasement tronconique raccordant le canon avec les parois de la boîte de culasse.
A l'extérieur du canon, on distingue:
La tranche de la bouche;
Le contour tronconique, sa fraisure pour loger le bout de la vis de ressort de hausse;
Le renflement du tonnerre, son raccordement avec contour tronconique; la fente de repère, sur la génératrice supérieure; le pan pour l'enculassage;
Le bouton fileté, qui se visse dans la boîte de culasse;
L'embase du guidon, d'une seule pièce avec le canon; son tenon en queue d'aronde;
Le guidon, ajusté à queue d'aronde et soudé à l'étain sur son embase; le corps, le grain d'orge, dont l'arête supérieure est de 0mm 1 à gauche du plan de tir; le sommet. Le profil du guidon (plan incliné à l'arrière, surfaces arrondies vers l'avant) est agencé de manière à se prêter le moins possible à l'accrochage.
La hausse comprend huit pièces, savoir:
1. Le pied de hausse à douille, soudé à l'étain sur le canon; les gradins, l'oeil de charnière et ses trous de goupille, le logement du ressort; le trou taraudé pour la vis de ressort, la douille fendue.
Sur la face gauche du pied de hausse, un chiffre, inscrit au-dessous de chaque gradin, indique la distance de tir à laquelle correspond ce gradin. Ces chiffres représentent les distances de 200 à 1,000 mètres;
2. Le ressort de hausse: la branche; la queue d'aronde; le trou de la vis;
3. La vis de ressort de hausse, dont le bout pénètre dans une fraisure du canon, pour empêcher le pied de hausse de tourner;
4. La planche, qui porte un cran de mire pratiqué dans son talon et donne les lignes de mire de 200 à 1,000 mètres, quand on fait reposer le curseur sur les différents gradins du pied de la hausse. Pour les distances de 1,200 à 2,000 mètres, la planche est graduée des deux côtés: à droite, de 200 en 200 mètres, et, à gauche, de 100 en 100 mètres.
On distingue en outre dans la planche: la fente, les côtés, le pied échancré en dessus pour dégager la ligne de mire de 200 mètres, le trou de goupille, le trou taraudé pour la vis-arrêtoir, le talon;
5. Le curseur, qui porte le cran de mire mobile pour les distances de 1,200 à 2,000 mètres, le corps, les coulisses, les côtés quadrillés;
6. Le ressort de curseur, logé dans la coulisse gauche, le corps, le deux griffes;
7. La vis-arrêtoir du curseur;
8. La goupille, qui rénuit la planche au pied de hausse.
Le pied de hausse est bronzé comme le canon; les autres pièces sont mises à la couleur bleue.
3. Boîte de culasse - La boîte de culasse, vissée sur le canon, est bronzée extérieurement.
Elle présente à sa partie supérieure le logement de la culasse mobile, et, à sa partie inférieure celui des mécanismes de répétition et de détente.
Dans la partie supérieure, on distingue, de l'avant à l'arrière:
Le contour extérieur, cylindrique, son chanfrein, la fente de repère du chanfrein; à l'intérieur: l'écrou pour le bouton du canon, le logement des tenons de la tête mobile, les épaulements d'appui des tenons et leurs rampes symétriques, les deux rainures latérales pour le passage des tenons; l'entaille pour le passage de l'extracteur, la fente supérieure, l'échancrure pour le rabattement du cylindre; la tranche antérieure de l'échancrure, prolongée vers le haut par la rampe de dégagement; son canal pour l'échappement de gaz; la tranche postérieure de l'échancrure, sa rampe hélicoïdale, l'entaille latérale pour le démontage de la tête mobile; l'entaille pour le passage du chargeur; a l'arrière: la butée de tenons, la rainure transversale circulaire, débouchant vers le haut dans deux évents pour l'échappement de gaz; les trous, dont un taraudé pour la vis de mécanisme; la fente pour la tête de gâchette, le double talon de recul; la queue de culasse, sa fraisure pour le pasage du manchon, sa bouterolle, quelques boîtes du dèbut de la fabrication ne portent pas de bouterolle. Celles de fabrication récente sont munies d'un talon de recul à la place de la bouterolle, son trou taraudé pour la vis de culasse.
La boîte de culasse est percée, dans sa partie inférieure, d'une ouverture qui règne sur la plus grande partie de sa longuer et qui comprend, de l'arrière à l'avant: le logement de la partie supérieure du support de mécanisme, le passage du chargeur et le passage de la partie antérieure des cartouches. A l'éxterieur, on remarque, sous la boîte de culasse: en avant, la chape d'assemblage du mécanisme, formée de deux joues et d'une goupille rivée sur les deux joues pour le crochet de support d'élévateur; l'évidement pour le passage du support-écrou de baguette; le logement de la partie antérieure des cartouches du chargeur, formé de deux joues directrices et d'une cloisons transversale qui présente vers le haut, à l'intérieur de la boîte, un plan incliné pour faciliter l'introduction des cartouches dans la chambre.
2. Culasse mobile
4. La culasse mobile comprend huit pièces, assurant: l'extraction, l'armé, le chargement, le verrouilllage et la percussion, savoir:
1. La tête mobile: le corps cylindrique; les deux tenons de fermeture; la cuvette, le bouton; le logement du talon d'extracteur et celui de la branche; la fente pour la tête de gâchette, sa partie rétrécie pour le passage de l'éjecteur; le collet, le trou pour la vis d'assemblage; le canal du percuteur comprenant la partie ovale et les deux parties cylindriques;
2. L'extracteur: le talon taillé en queue d'aronde; la branche formant ressort, la tête, son plan incliné, sa griffe;
3. Le cylindre: Le renfort antérieur, sa tranche antérieure, l'arrondi qui glisse sur la rampe de dégagement dans le mouvement d'ouverture de l'arme; le logement du bouton de la tête mobile, le trou taraudé pour la vis d'assemblage et sa fraisure.
Le corps cylindrique: la tranche antérieure, le logement du ressort de percuteur, chanfreiné à l'entrée pour faciliter le remontage de la tête mobile, le canal du percuteur, la fente inférieure pour la tête de gâchette, son chanfrein; la fente transversale pour l'ejecteur, la tranche postérieure, la rainure de départ, la rampe hélicoïdale et la cran de l'armé.
Le renfort du levier;
Le levier coudé; la tige, le pommeau;
4. Le chien: le corps cylindrique, la tranche antérieure, le canal du percuteur, le logement du manchon; les deux cloisons, les deux coulisses croisées qui forment l'entrée du logement.
Le coin d'arrêt: la rampe hélicoïdale, son dégagement cylindrique.
Le renfort: la gorge, la crête, le quadrillage, la fente de repère.
Le cran du départ ou partie de la tranche antérieure qui s'appuie, à l'armé, contre la tête de gâchette; le cran de sûreté, le cran de sûreté est supprimé sur les chiens de fabrication récente; le cran de l'abattu;
5. Le percuteur: la pointe, la partie cylindrique de l'avant, le méplat a bords amincis, l'embase, la tige, le T;
6. Le manchon: la tête, les cordons, dont un moletté, la gorge intérieure pour arrêter les crachements; le collet; les ailettes, les méplats, les épaulements d'arrêt, le logement du T;
7. Le ressort de percuteur;
8. Le vis d'assemblage du cylindrique et de la tête mobile: la tête et sa fente, la partie non filetée qui pénètre dans le collet de la tête mobile.
3. Mécanismes
5. Les mécanismes de répétition et de détente sont reliés l'un à l'autre de manière à former un tout solidaire qu'on désigne, en général, sous le nom de mécanismes.
Les mécanismes se divisent en deux parties principales: le mécanisme avant qui constitue le mécanisme de répétition, et le mécanisme arrière qui constitue le mécanisme de détente. A ce dernier mécanisme sont ajoutes l'éjecteur et le crochet de chargeur.
Dans le mécanisme avant, on distingue:
Le support d'élévateur, le crochet qui le relie à la boîte de culasse; le logement de la tête d'élévateur et les trous pour la vis-pivot, le fond, sur lequel roule le galet du ressort inférieur; les côtés, la partie rétrécie, la partie élargie pour le passage du chargeur; la queue, les côtés, le fond échancré pour le passage du crochet de chargeur; les quarte trous vis.
La queue est reliée au pontent par les deux vis du support d'élévateur. Dans chacune de ces vis, on distingue: la tête et ses crans de démontage, la tige, les filets.
L'élévateur, compose de sept pièces, savoir:
1. La planche supérieure; le talon, l'oeil de charnière, la bossette d'appui du ressort, le bout recourbé;
2. Le ressort de planche supérieure; la branche, le tenon en queue d'aronde, son encoche pour empêcher le démontage;
3. La planche inférieure; la tête, son trou pour la vis-pivot, son talon d'arrêt, le corps, ses logements en queue d'aronde pour les tenons des ressorts, ses encoches pour empêcher le démontage, son oeil de charnière;
4. Le ressort à galet de planche inférieure; le tenon, la branche, le logement du galet, ses trous de goupille, son encoche pour empêcher le démontage;
5. Le galet;
6. La goupille de galet;
7. La vis de planche d'élévateur.
L'élévateur est relié à son support par la vis-pivot d'élévateur; la tête et sa fente, la tige, le filets.
Dans le mécanisme arrière, on distingue:
Le pontet-support de mécanisme, comprenant:
Le pontet proprement dit: la feuille postérieure, son trou pour la vis de pontent et la fraisure pour la tête de la vis, le corps, la fente pour le passage de la détente, la fente pour la passage du poussoir de crochet de chargeur;
Le support de mécanisme: les encastrements de la queue du support d'élévateur et les trous des deux vis; les deux montants parallèles entre lesquels sont logés l'éjecteur, la gâchette et le crochet de chargeur; les trous pour les vis de mécanisme, d'éjecteur, de gâchette et de crochet; les méplats, dont l'un sert d'appui à la branche inférieure du crochet et limite la saillie du bec; les fraisures pour les têtes de vis de gâchette et de crochet; les butées du support contre la paroi inférieure de la boîte de culasse; l'entaille du montant droit pour l'embase de l'éjecteur: le dessus concave des montants, se raccordant avec l'âme cylindrique de la boîte de culasse;
Le crochet de chargeur: le bec, son plan incliné; le corps, le trou pour la vis de crochet, les évidements pour le rouleau du ressort et le trou pour la goupille; le poussoir;
Le ressort de crochet et de gâchette: la branche supérieure, son rouleau; la branche inférieure, son rouleau, sa fente, ses trous de goupille;
La goupille de ressort;
La gâchette: la tête, les ailettes, la fente qui reçoit la détente, le corps, la saillie pour l'appui du ressort, l'oeil;
La détente à double bossette: le corps, la queue, les deux bossettes, le trous de goupille, l'épaulement;
La goupille de détente;
L'éjecteur; l'embase, les trous pour la vis de mécanisme et pour la vis d'éjecteur, l'éjecteur;
La vis de crochet de chargeur;
La vis de gâchette (même tracé que la précédente);
La vis d'éjecteur.
Le mécanisme avant et le mécanisme arrière sont reliés, comme on l'a vu plus haut, par les deux vis de support d'élévateur. La première de ces vis traverse l'entretoise, pièce destinée à maintenir l'écartement des montants du support de mécanisme.
Le pontet-support et le support d'élévateur sont bronzés.
4. Monture
6. La monture est en bois; elle comprend:
Le fût, la tranche antérieure, le logement du canon, celui de la douille du pied de hausse et celui de la boîte de culasse; le canal de baguette; l'emplacement et l'embase de l'embouchoir, l'embase de la grenadière; les encastrements du ressort de grenadière, et du tenon à fourche du sabre-baïonnette portant le ressort d'embouchoir; les évidements latéraux pour la main gauche; l'échancrure correspondant à celle de la boîte de culasse; l'entaille pour la tête de la vis de mécanisme; le logement du taquet et le trou de sa vis, les trous pour les supports d'oreilles et le logement de l'écrou de baguette; les recouvrements du support d'élévateur et le logement de ce support; le logement du support de mécanisme; le passage du chargeur; le passage du mécanisme de détente; le logement du pontet, celui de l'écrou-support; les trous pour les vis de culasse, de pontent et d'écrou-support;
La poignée;
La crosse: le busc, le talon, le bec, le trou d'allégement, l'encastrement de devant de la plaque couche, l'encastrement de l'embase du battant de crosse; les quatre trous de vis à bois (pour les mousquetons munis de la barrette de crosse, au lieu du battant de crosse, le dégagement de la bretelle et l'encastrement des oreilles de la barrette).
5. Garnitures
7. La baguette, composée d'une tige en acier et d'une tête en laiton. La tige est, d'un côté, vissée et soudée à l'étain sur la tête; on y remarque, à l'autre extémité, les filets pour l'écrou de baguette et le bout aminci. Dans la tête, on remarque: le logement pour la tige, en partie lisse, en partie fileté; les quatre évidements destinés à donner de la prise pour visser et pour dévisser la baguette, le trou pour le démontage de la culasse mobile;
Le tenon à fourche de sabre-baïonnette, son crochet;
L'embouchoir: la bande, les coulisses; les dos; le trou pour le pivot du ressort, le canal de baguette;
Le ressort d'embouchoir; l'oeil; le corps; le pivot;
Le tube d'appui;
La vis de ressort d'embouchoir;
La grenadière: la bande, les coulisses, le pivot d'anneau; l'anneau;
Le ressort de grenadière: la goupille, le corps, l'épaulement.
L'embouchoir, la grenadière et son anneau sont bronzés; les ressorts sont bleuis au feu;
Le taquet du support d'élévateur: le trou pour la vis;
La vis à bois de taquet; la tête à crans;
L'écrou-support de vis de culasse, servant d'écrou à la vis de pontet et de support à la tête de vis de culasse; ses trois trous, dont un taraudé;
La vis à bois d'écrou-support; sa tête à crans;
Le support d'oreilles-écrou de baguette, comprenant:
La vis de support; la rosette et sas crans, l'écrou de baguette, la tige, la filets;
L'écrou vissé et rivé sur la tige, ses crans;
Le support d'oreilles: comme le précédent, sans écrou de baguette;
La vis de mécanisme, qui relie le support de mécanisme à la boîte de culasse, la tête, la tige s'amincissant vers l'extrémité, les filets, le bout;
La vis de pontet: la tête, les filets, le bout;
La vis de culasse;
Le battant de crosse à pivot tournant comprenant:
L'embase: les deux trous de vis à bois, le trou du pivot;
Le pivot tournant: le pivot proprement dit, son trou de rivet; la tige cylindrique traversant l'embase; le bout rivé sur la rondelle;
La rondelle de pivot;
L'anneau: les rosettes, le trous de rivet;
Le rivet;
Les deux vis à bois ou, pour les mousquetons munis de la barrette, au lieu du pivot tournant: la barrette, le corps, les deux oreilles, les deux vis à bois de barrette.
La plaque de couche: le devant et son trou de vis; le dessus et son trou de vis;
Les deux vis à bois de plaque de couche;
Le taquet est bronzé; la tête de sa vis, celle de la vis de mécanisme et celle de la vis de pontet sont bleuies au feu.
6. Sabre-baïonnette
8. Le sabre-baïonnette se divise en trois parties principales: la lame, la monture et le fourreau.
Lame - On y distingue:
La lame: le talon, le tranchant; la pointe; le dos, sa gouttière; les pans creux; les évidements, en temps de guerre, la lame reçoit le fil au tranchant jusqu'à 5 centimètres de la croisière et aux arêtes de la gouttière sur une longueur de 8 centimètres environ à partir de la pointe.
Cette opération est effectuée par les corps de troupe, dans les conditions prévues, pour les lames de sabre, par l'instructions du 29 octobre 1905 sur les armes et munitions en service.
La soie, encastrée dans la monture; les six trous de rivet, le trou d'allégement.
Monture - La monture comprend:
Les deux plaquettes, en fibre noire ou en noyer; leurs trous de rivet;
Les deux rivets de plaquette, en acier et les rosettes, pour les plaquettes en noyer;
Le pommeau, en acier, rivé et soudé à l'étain sur la soie: le logement de la soie; le trou pour le tenon de sabre-baïonnette; le logement du poussoir et celui du bouton de poussoir; le dos, sa partie concave, qui sert de guide pour mettre la baïonnette au canon; les trous de rivet;
Les deux rivets de pommeau.
Le poussoir, comprenant:
Le corps de poussoir, son crochet, qui s'engage sous celui du tenon de sabre-baïonnette; la tige; l'épaulement pour le ressort; le bout fileté;
Le bouton de poussoir, le recouvrement du ressort, l'écrou, la fente;
Le ressort à boudin de poussoir;
La croisière: le quillon; le corps; la douille; le logement de la soie; les trous de rivet; la fente pour le guidon;
Les deux rivets de croisière.
Fourreau - Le fourreau comprend:
Le corps du fourreau, l'entrée, les trous des rivets de cuvette; l'entaille pour le fond de cuvette;
Le bracelet-pontent, brasé sur le fourreau: le bracelet, le corps du pontent, les branches du pontent;
Le bouton brasé sur le fourreau: le bouton proprement dit, sa tige qui pénètre dans le fourreau, son évidement conique; le trou pour l'écoulement de l'eau;
La cuvette; le corps, les trous de rivet, les deux battes, le fond de cuvette;
Les deux rivets de cuvette.
Le fourreau set bronzé extérieurement.
Chargeur et accessoires pour mousqueton modèle 1892
9. Le fonctionnement de la répétition dans le mousqueton modèle 1892 repose sur l'emploi de chargeurs.
Chargeur
Le chargeur est un petit récipient en tôle mince, de la contenance de trois cartouches. On y remarque: les deux côtés, leurs arrondis qui maintiennent les cartouches, les nervures postérieures, qui forment le logement du bourrelet des cartouches, les nervures antérieures, qui empêchent la cartouche du milieu de ballotter latéralement, les deux évidements pour aliéger le chargeur; le fond, son talon pour le crochet de chargeur.
Le chargeur est symétrique par rapport à la cartouche du milieu et peut, par suite, être mis en place indifféremment dans les deux sens.
Accessoires
1. Le nécessaire d'armes modèle 1874;
2. La ficelle de nettoyage, qui sert à manoeuvrer les chiffons avec lesquels on nettoie et on graisse l'intérieur du canon, en campagne ou en manoeuvre. Elle est constituée par de la ficelle de fouet; sa longueur, de 3 mètres quand elle est neuve, ne doit pas descendre au-dessous de 2mm 50.
LE MOUSQUETON D'ARTILLERIE MODÈLE 1892, MOUSQUETON D'ARTILLERIE MODÈLE MODIFIÉ 1916, CARABINE DE CAVALERIE MODÈLE 1890, CARABINE DE CUIRASSIER MODÈLE 1890 ET CARABINE DE GENDARMERIE MODÈLE 1890
(Instruction du 27 mars 1918)
ARTICLE I - NOMENCLATURE
I - Le mousqueton modèle 1892
1. Le mousqueton modèle 1892 peut se divise en six parties principales, savoir:
1. Le canon et la boîte de culasse;
2. La culasse mobile;
3. Les mécanismes;
4. La monture;
5. Les garnitures;
6. Le sabre-baïonnette
Il y a lieu d'ajouter:
Le chargeur et les accessoires.
1. Canon et boîte de culasse
2. Canon - Le canon, en acier trempé, est bronzé extérieurement.
A l'intérieur, on distingue:
La bouche du canon;
L'âme cylindrique, du calibre de 8 millimètres, ses quatre rayures en hélice, tournant de droite à gauche en faisant un tour sur 24 centimètres, avec une profondeur uniforme de 0mm 15;
La chambre, qui reçoit la cartouche;
La tranche postérieure du canon, l'aminci circulaire correspondant au logement de l'extracteur; l'évasement tronconique raccordant le canon avec les parois de la boîte de culasse.
A l'extérieur du canon, on distingue:
La tranche de la bouche;
Le contour tronconique, sa fraisure pour loger le bout de la vis de ressort de hausse;
Le renflement du tonnerre, son raccordement avec contour tronconique; la fente de repère, sur la génératrice supérieure; le pan pour l'enculassage;
Le bouton fileté, qui se visse dans la boîte de culasse;
L'embase du guidon, d'une seule pièce avec le canon; son tenon en queue d'aronde;
Le guidon, ajusté à queue d'aronde et soudé à l'étain sur son embase; le corps, le grain d'orge, dont l'arête supérieure est de 0mm 1 à gauche du plan de tir; le sommet. Le profil du guidon (plan incliné à l'arrière, surfaces arrondies vers l'avant) est agencé de manière à se prêter le moins possible à l'accrochage.
La hausse comprend huit pièces, savoir:
1. Le pied de hausse à douille, soudé à l'étain sur le canon; les gradins, l'oeil de charnière et ses trous de goupille, le logement du ressort; le trou taraudé pour la vis de ressort, la douille fendue.
Sur la face gauche du pied de hausse, un chiffre, inscrit au-dessous de chaque gradin, indique la distance de tir à laquelle correspond ce gradin. Ces chiffres représentent les distances de 200 à 1,000 mètres;
2. Le ressort de hausse: la branche; la queue d'aronde; le trou de la vis;
3. La vis de ressort de hausse, dont le bout pénètre dans une fraisure du canon, pour empêcher le pied de hausse de tourner;
4. La planche, qui porte un cran de mire pratiqué dans son talon et donne les lignes de mire de 200 à 1,000 mètres, quand on fait reposer le curseur sur les différents gradins du pied de la hausse. Pour les distances de 1,200 à 2,000 mètres, la planche est graduée des deux côtés: à droite, de 200 en 200 mètres, et, à gauche, de 100 en 100 mètres.
On distingue en outre dans la planche: la fente, les côtés, le pied échancré en dessus pour dégager la ligne de mire de 200 mètres, le trou de goupille, le trou taraudé pour la vis-arrêtoir, le talon;
5. Le curseur, qui porte le cran de mire mobile pour les distances de 1,200 à 2,000 mètres, le corps, les coulisses, les côtés quadrillés;
6. Le ressort de curseur, logé dans la coulisse gauche, le corps, le deux griffes;
7. La vis-arrêtoir du curseur;
8. La goupille, qui rénuit la planche au pied de hausse.
Le pied de hausse est bronzé comme le canon; les autres pièces sont mises à la couleur bleue.
3. Boîte de culasse - La boîte de culasse, vissée sur le canon, est bronzée extérieurement.
Elle présente à sa partie supérieure le logement de la culasse mobile, et, à sa partie inférieure celui des mécanismes de répétition et de détente.
Dans la partie supérieure, on distingue, de l'avant à l'arrière:
Le contour extérieur, cylindrique, son chanfrein, la fente de repère du chanfrein; à l'intérieur: l'écrou pour le bouton du canon, le logement des tenons de la tête mobile, les épaulements d'appui des tenons et leurs rampes symétriques, les deux rainures latérales pour le passage des tenons; l'entaille pour le passage de l'extracteur, la fente supérieure, l'échancrure pour le rabattement du cylindre; la tranche antérieure de l'échancrure, prolongée vers le haut par la rampe de dégagement; son canal pour l'échappement de gaz; la tranche postérieure de l'échancrure, sa rampe hélicoïdale, l'entaille latérale pour le démontage de la tête mobile; l'entaille pour le passage du chargeur; a l'arrière: la butée de tenons, la rainure transversale circulaire, débouchant vers le haut dans deux évents pour l'échappement de gaz; les trous, dont un taraudé pour la vis de mécanisme; la fente pour la tête de gâchette, le double talon de recul; la queue de culasse, sa fraisure pour le pasage du manchon, sa bouterolle, quelques boîtes du dèbut de la fabrication ne portent pas de bouterolle. Celles de fabrication récente sont munies d'un talon de recul à la place de la bouterolle, son trou taraudé pour la vis de culasse.
La boîte de culasse est percée, dans sa partie inférieure, d'une ouverture qui règne sur la plus grande partie de sa longuer et qui comprend, de l'arrière à l'avant: le logement de la partie supérieure du support de mécanisme, le passage du chargeur et le passage de la partie antérieure des cartouches. A l'éxterieur, on remarque, sous la boîte de culasse: en avant, la chape d'assemblage du mécanisme, formée de deux joues et d'une goupille rivée sur les deux joues pour le crochet de support d'élévateur; l'évidement pour le passage du support-écrou de baguette; le logement de la partie antérieure des cartouches du chargeur, formé de deux joues directrices et d'une cloisons transversale qui présente vers le haut, à l'intérieur de la boîte, un plan incliné pour faciliter l'introduction des cartouches dans la chambre.
2. Culasse mobile
4. La culasse mobile comprend huit pièces, assurant: l'extraction, l'armé, le chargement, le verrouilllage et la percussion, savoir:
1. La tête mobile: le corps cylindrique; les deux tenons de fermeture; la cuvette, le bouton; le logement du talon d'extracteur et celui de la branche; la fente pour la tête de gâchette, sa partie rétrécie pour le passage de l'éjecteur; le collet, le trou pour la vis d'assemblage; le canal du percuteur comprenant la partie ovale et les deux parties cylindriques;
2. L'extracteur: le talon taillé en queue d'aronde; la branche formant ressort, la tête, son plan incliné, sa griffe;
3. Le cylindre: Le renfort antérieur, sa tranche antérieure, l'arrondi qui glisse sur la rampe de dégagement dans le mouvement d'ouverture de l'arme; le logement du bouton de la tête mobile, le trou taraudé pour la vis d'assemblage et sa fraisure.
Le corps cylindrique: la tranche antérieure, le logement du ressort de percuteur, chanfreiné à l'entrée pour faciliter le remontage de la tête mobile, le canal du percuteur, la fente inférieure pour la tête de gâchette, son chanfrein; la fente transversale pour l'ejecteur, la tranche postérieure, la rainure de départ, la rampe hélicoïdale et la cran de l'armé.
Le renfort du levier;
Le levier coudé; la tige, le pommeau;
4. Le chien: le corps cylindrique, la tranche antérieure, le canal du percuteur, le logement du manchon; les deux cloisons, les deux coulisses croisées qui forment l'entrée du logement.
Le coin d'arrêt: la rampe hélicoïdale, son dégagement cylindrique.
Le renfort: la gorge, la crête, le quadrillage, la fente de repère.
Le cran du départ ou partie de la tranche antérieure qui s'appuie, à l'armé, contre la tête de gâchette; le cran de sûreté, le cran de sûreté est supprimé sur les chiens de fabrication récente; le cran de l'abattu;
5. Le percuteur: la pointe, la partie cylindrique de l'avant, le méplat a bords amincis, l'embase, la tige, le T;
6. Le manchon: la tête, les cordons, dont un moletté, la gorge intérieure pour arrêter les crachements; le collet; les ailettes, les méplats, les épaulements d'arrêt, le logement du T;
7. Le ressort de percuteur;
8. Le vis d'assemblage du cylindrique et de la tête mobile: la tête et sa fente, la partie non filetée qui pénètre dans le collet de la tête mobile.
3. Mécanismes
5. Les mécanismes de répétition et de détente sont reliés l'un à l'autre de manière à former un tout solidaire qu'on désigne, en général, sous le nom de mécanismes.
Les mécanismes se divisent en deux parties principales: le mécanisme avant qui constitue le mécanisme de répétition, et le mécanisme arrière qui constitue le mécanisme de détente. A ce dernier mécanisme sont ajoutes l'éjecteur et le crochet de chargeur.
Dans le mécanisme avant, on distingue:
Le support d'élévateur, le crochet qui le relie à la boîte de culasse; le logement de la tête d'élévateur et les trous pour la vis-pivot, le fond, sur lequel roule le galet du ressort inférieur; les côtés, la partie rétrécie, la partie élargie pour le passage du chargeur; la queue, les côtés, le fond échancré pour le passage du crochet de chargeur; les quarte trous vis.
La queue est reliée au pontent par les deux vis du support d'élévateur. Dans chacune de ces vis, on distingue: la tête et ses crans de démontage, la tige, les filets.
L'élévateur, compose de sept pièces, savoir:
1. La planche supérieure; le talon, l'oeil de charnière, la bossette d'appui du ressort, le bout recourbé;
2. Le ressort de planche supérieure; la branche, le tenon en queue d'aronde, son encoche pour empêcher le démontage;
3. La planche inférieure; la tête, son trou pour la vis-pivot, son talon d'arrêt, le corps, ses logements en queue d'aronde pour les tenons des ressorts, ses encoches pour empêcher le démontage, son oeil de charnière;
4. Le ressort à galet de planche inférieure; le tenon, la branche, le logement du galet, ses trous de goupille, son encoche pour empêcher le démontage;
5. Le galet;
6. La goupille de galet;
7. La vis de planche d'élévateur.
L'élévateur est relié à son support par la vis-pivot d'élévateur; la tête et sa fente, la tige, le filets.
Dans le mécanisme arrière, on distingue:
Le pontet-support de mécanisme, comprenant:
Le pontet proprement dit: la feuille postérieure, son trou pour la vis de pontent et la fraisure pour la tête de la vis, le corps, la fente pour le passage de la détente, la fente pour la passage du poussoir de crochet de chargeur;
Le support de mécanisme: les encastrements de la queue du support d'élévateur et les trous des deux vis; les deux montants parallèles entre lesquels sont logés l'éjecteur, la gâchette et le crochet de chargeur; les trous pour les vis de mécanisme, d'éjecteur, de gâchette et de crochet; les méplats, dont l'un sert d'appui à la branche inférieure du crochet et limite la saillie du bec; les fraisures pour les têtes de vis de gâchette et de crochet; les butées du support contre la paroi inférieure de la boîte de culasse; l'entaille du montant droit pour l'embase de l'éjecteur: le dessus concave des montants, se raccordant avec l'âme cylindrique de la boîte de culasse;
Le crochet de chargeur: le bec, son plan incliné; le corps, le trou pour la vis de crochet, les évidements pour le rouleau du ressort et le trou pour la goupille; le poussoir;
Le ressort de crochet et de gâchette: la branche supérieure, son rouleau; la branche inférieure, son rouleau, sa fente, ses trous de goupille;
La goupille de ressort;
La gâchette: la tête, les ailettes, la fente qui reçoit la détente, le corps, la saillie pour l'appui du ressort, l'oeil;
La détente à double bossette: le corps, la queue, les deux bossettes, le trous de goupille, l'épaulement;
La goupille de détente;
L'éjecteur; l'embase, les trous pour la vis de mécanisme et pour la vis d'éjecteur, l'éjecteur;
La vis de crochet de chargeur;
La vis de gâchette (même tracé que la précédente);
La vis d'éjecteur.
Le mécanisme avant et le mécanisme arrière sont reliés, comme on l'a vu plus haut, par les deux vis de support d'élévateur. La première de ces vis traverse l'entretoise, pièce destinée à maintenir l'écartement des montants du support de mécanisme.
Le pontet-support et le support d'élévateur sont bronzés.
4. Monture
6. La monture est en bois; elle comprend:
Le fût, la tranche antérieure, le logement du canon, celui de la douille du pied de hausse et celui de la boîte de culasse; le canal de baguette; l'emplacement et l'embase de l'embouchoir, l'embase de la grenadière; les encastrements du ressort de grenadière, et du tenon à fourche du sabre-baïonnette portant le ressort d'embouchoir; les évidements latéraux pour la main gauche; l'échancrure correspondant à celle de la boîte de culasse; l'entaille pour la tête de la vis de mécanisme; le logement du taquet et le trou de sa vis, les trous pour les supports d'oreilles et le logement de l'écrou de baguette; les recouvrements du support d'élévateur et le logement de ce support; le logement du support de mécanisme; le passage du chargeur; le passage du mécanisme de détente; le logement du pontet, celui de l'écrou-support; les trous pour les vis de culasse, de pontent et d'écrou-support;
La poignée;
La crosse: le busc, le talon, le bec, le trou d'allégement, l'encastrement de devant de la plaque couche, l'encastrement de l'embase du battant de crosse; les quatre trous de vis à bois (pour les mousquetons munis de la barrette de crosse, au lieu du battant de crosse, le dégagement de la bretelle et l'encastrement des oreilles de la barrette).
5. Garnitures
7. La baguette, composée d'une tige en acier et d'une tête en laiton. La tige est, d'un côté, vissée et soudée à l'étain sur la tête; on y remarque, à l'autre extémité, les filets pour l'écrou de baguette et le bout aminci. Dans la tête, on remarque: le logement pour la tige, en partie lisse, en partie fileté; les quatre évidements destinés à donner de la prise pour visser et pour dévisser la baguette, le trou pour le démontage de la culasse mobile;
Le tenon à fourche de sabre-baïonnette, son crochet;
L'embouchoir: la bande, les coulisses; les dos; le trou pour le pivot du ressort, le canal de baguette;
Le ressort d'embouchoir; l'oeil; le corps; le pivot;
Le tube d'appui;
La vis de ressort d'embouchoir;
La grenadière: la bande, les coulisses, le pivot d'anneau; l'anneau;
Le ressort de grenadière: la goupille, le corps, l'épaulement.
L'embouchoir, la grenadière et son anneau sont bronzés; les ressorts sont bleuis au feu;
Le taquet du support d'élévateur: le trou pour la vis;
La vis à bois de taquet; la tête à crans;
L'écrou-support de vis de culasse, servant d'écrou à la vis de pontet et de support à la tête de vis de culasse; ses trois trous, dont un taraudé;
La vis à bois d'écrou-support; sa tête à crans;
Le support d'oreilles-écrou de baguette, comprenant:
La vis de support; la rosette et sas crans, l'écrou de baguette, la tige, la filets;
L'écrou vissé et rivé sur la tige, ses crans;
Le support d'oreilles: comme le précédent, sans écrou de baguette;
La vis de mécanisme, qui relie le support de mécanisme à la boîte de culasse, la tête, la tige s'amincissant vers l'extrémité, les filets, le bout;
La vis de pontet: la tête, les filets, le bout;
La vis de culasse;
Le battant de crosse à pivot tournant comprenant:
L'embase: les deux trous de vis à bois, le trou du pivot;
Le pivot tournant: le pivot proprement dit, son trou de rivet; la tige cylindrique traversant l'embase; le bout rivé sur la rondelle;
La rondelle de pivot;
L'anneau: les rosettes, le trous de rivet;
Le rivet;
Les deux vis à bois ou, pour les mousquetons munis de la barrette, au lieu du pivot tournant: la barrette, le corps, les deux oreilles, les deux vis à bois de barrette.
La plaque de couche: le devant et son trou de vis; le dessus et son trou de vis;
Les deux vis à bois de plaque de couche;
Le taquet est bronzé; la tête de sa vis, celle de la vis de mécanisme et celle de la vis de pontet sont bleuies au feu.
6. Sabre-baïonnette
8. Le sabre-baïonnette se divise en trois parties principales: la lame, la monture et le fourreau.
Lame - On y distingue:
La lame: le talon, le tranchant; la pointe; le dos, sa gouttière; les pans creux; les évidements, en temps de guerre, la lame reçoit le fil au tranchant jusqu'à 5 centimètres de la croisière et aux arêtes de la gouttière sur une longueur de 8 centimètres environ à partir de la pointe.
Cette opération est effectuée par les corps de troupe, dans les conditions prévues, pour les lames de sabre, par l'instructions du 29 octobre 1905 sur les armes et munitions en service.
La soie, encastrée dans la monture; les six trous de rivet, le trou d'allégement.
Monture - La monture comprend:
Les deux plaquettes, en fibre noire ou en noyer; leurs trous de rivet;
Les deux rivets de plaquette, en acier et les rosettes, pour les plaquettes en noyer;
Le pommeau, en acier, rivé et soudé à l'étain sur la soie: le logement de la soie; le trou pour le tenon de sabre-baïonnette; le logement du poussoir et celui du bouton de poussoir; le dos, sa partie concave, qui sert de guide pour mettre la baïonnette au canon; les trous de rivet;
Les deux rivets de pommeau.
Le poussoir, comprenant:
Le corps de poussoir, son crochet, qui s'engage sous celui du tenon de sabre-baïonnette; la tige; l'épaulement pour le ressort; le bout fileté;
Le bouton de poussoir, le recouvrement du ressort, l'écrou, la fente;
Le ressort à boudin de poussoir;
La croisière: le quillon; le corps; la douille; le logement de la soie; les trous de rivet; la fente pour le guidon;
Les deux rivets de croisière.
Fourreau - Le fourreau comprend:
Le corps du fourreau, l'entrée, les trous des rivets de cuvette; l'entaille pour le fond de cuvette;
Le bracelet-pontent, brasé sur le fourreau: le bracelet, le corps du pontent, les branches du pontent;
Le bouton brasé sur le fourreau: le bouton proprement dit, sa tige qui pénètre dans le fourreau, son évidement conique; le trou pour l'écoulement de l'eau;
La cuvette; le corps, les trous de rivet, les deux battes, le fond de cuvette;
Les deux rivets de cuvette.
Le fourreau set bronzé extérieurement.
Chargeur et accessoires pour mousqueton modèle 1892
9. Le fonctionnement de la répétition dans le mousqueton modèle 1892 repose sur l'emploi de chargeurs.
Chargeur
Le chargeur est un petit récipient en tôle mince, de la contenance de trois cartouches. On y remarque: les deux côtés, leurs arrondis qui maintiennent les cartouches, les nervures postérieures, qui forment le logement du bourrelet des cartouches, les nervures antérieures, qui empêchent la cartouche du milieu de ballotter latéralement, les deux évidements pour aliéger le chargeur; le fond, son talon pour le crochet de chargeur.
Le chargeur est symétrique par rapport à la cartouche du milieu et peut, par suite, être mis en place indifféremment dans les deux sens.
Accessoires
1. Le nécessaire d'armes modèle 1874;
2. La ficelle de nettoyage, qui sert à manoeuvrer les chiffons avec lesquels on nettoie et on graisse l'intérieur du canon, en campagne ou en manoeuvre. Elle est constituée par de la ficelle de fouet; sa longueur, de 3 mètres quand elle est neuve, ne doit pas descendre au-dessous de 2mm 50.