LE FUSILS D'INFANTERIE MODÈLE 1907-1915 ET M.1916
Posted: Thu Jun 30, 2005 11:18 am
INSTRUCTIONS SUR L’ARMEMENT ET LE MATÉRIEL DE TIR
LE FUSILS D'INFANTERIE MODÈLE 1907-1915 ET MODÈLE MODIFIÉ 1916
(Instruction du 1er juillet 1918)
ARTICLE I - NOMENCLATURE
I - Le fusil modèle 1907-1915
1. Le fusil modèle 1907-1915 peut se diviser en six parties principales, savoir:
1. Le canon et la boîte de culasse;
2. La culasse mobile;
3. Les mécanismes;
4. La monture;
5. Les garnitures;
6. L'épée-baïonnette.
Il y a lieu d'ajouter:
Le chargeur et les accessoires.
1. Canon et boîte de culasse
2. Canon - Le canon, en acier trempé est bronzé extérieurement
A l'intérieur, on distingue:
La bouche du canon;
L'âme cylindrique, du calibre de 8mm, ses quatre rayures en hélice, tournant de droite à gauche en faisant un tour sur 24 centimètres, avec une profondeur uniforme de 0mm 15;
La chambre qui reçoit la cartouche;
La tranche postérieure du canon, l'aminci circulaire correspondant au logement de l'extracteur; l'évasement tronconique raccordant le canon avec les parois de la boîte de culasse.
A l'extérieur du canon, on distingue:
La tranche de la bouche;
Le contour tronconique, sa fraisure pour loger le bout de la vis de ressort de hausse;
Le renflement du tonnerre, son raccordement avec contour tronconique; la fente de repère sur la génératrice supérieure; le pan pour l'enculassage;
Le bouton fileté, qui se visse dans la boîte de culasse;
Le petit tenon d'épée-baïonnette et ses deux plans inclinés et le grand tenon d'épée-baïonnette, d'une seule pièce tous les deux avec le canon;
L'embase du corps du guidon d'une seule pièce avec le canon; sa mortaise à queue d'aronde;
Le guidon, constitué par le corps du guidon lui-même avec son tenon à queue d'aronde, soudé à l'étain sur son embase.
Ce guidon est de forme rectangulaire; il est muni à la partie supérieure d'une fente facilitant les tirs de précision. Les fusils modèle 1907-1915 de première fabrication sont munis du guidon effilé du fusil modèle 1886 M. 93
La hausse comprend huit pièces, savoir:
1. Le pied de hausse à griffes, soudé à l'étain sur le canon: les gradins pour le tir de la cartouche modèle 1886 D, le logement du ressort, le trou taraudé pour la vis de ressort, les deux oreilles et leurs trous de goupille, les deux griffes.
Sur la face gauche du pied de hausse, un chiffre, inscrit au-dessous de chaque gradin, indique la distance de tir à laquelle correspond ce gradin. Ces chiffres sont, de l'arrière vers l'avant: 4-5-6-7-8, représentant les distances de 400 à 800 mètres;
2. Le ressort de hausse: la branche, la queue d'aronde, le trou de la vis;
3. La vis de ressort de hausse, dont le bout non fileté pénètre dans une fraisure du canon pour empêcher le pied de hausse de tourner;
4. La planche mobile, qui porte deux crans de mire trapézoïdaux, les fusils modèle 1907-1915 de première fabrication portent le crans de mire du fusil modèle 1886 M. 93: celui de 250 mètres, sur le pied de la planche rabattue en avant; le deuxième, pratiqué dans le talon de la planche et donnant les lignes de mire de 400 à 800 mètres quand on fait reposer le curseur sur les différents gradins du pied.
La planche est graduée pour le tir de la cartouche modèle 1886 D, à droite et à gauche, pour les distances de 50 en 50 mètres. Au-dessus de chacun des traits correspondant aux distances de 100 en 100 mètres, se trouve le chiffre indicateur de la distance (de 900 à 2,400 mètres).
On distingue, en outre, dans la planche: la fente, les côtés, le pied échancré en dessus pour dégager la ligne de mire de 400 mètres, le trou de goupille, le trou taraudé pour la vis-arrêtoir, le talon et ses coulisses pour le passage du curseur;
5. Le curseur, qui porte le cran de mire trapézoïdal mobile pour les distances de 900 à 2,400 mètres; le corps, la rainure, les coulisses, les côtés quadrillés, le trou pour le pivot du ressort et l'entaille du cran de mire;
6. Le ressort de curseur, logé dans la coulisse gauche; le corps, le pivot;
7. La vis-arrêtoir du curseur;
8. La goupille, qui rénuit la planche au pied de hausse.
Le pied de hausse est bronzé comme le canon; les autres pièces sont mises à la couleur blue.
La planche de hausse est polie sur la face qui porte la graduation.
3. Boîte de culasse - La boîte de culasse, vissée sur le canon, est bronzée extérieurement.
Elle présente, à sa partie supérieure, le logement de la culasse mobile, et, à sa partie inférieure, celui des mécanismes de répétition et de détente.
Dans la partie supérieure, on distingue de l'avant à l'arrière:
Le contour extérieur, cylindrique, son chanfrein, la fente de repère du chanfrein; à l'intérieur: l'écrou pour le bouton du canon, le logement des tenons de la tête mobile, les épaulements d'appui des tenons et leurs rampes symétriques; les deux rainures latérales pour le passage des tenons, l'entaille pour le passage de l'extracteur, la fente supérieure; l'échancrure pour le rabattement du cylindre; la tranche antérieure de l'échancrure prolongée vers le haut par la rampe de dégagement; son canal pour l'échappement de gaz, la tranche postérieure de l'échancrure, sa rampe hélicoïdale; l'entaille latérale pour le démontage de la tête mobile; l'entaille pour le passage du chargeur; a l'arrière: la butée de tenons; la rainure transversale circulaire, débouchant vers le haut dans deux évents pour l'échappement de gaz, les trous, dont un taraudé pour la vis de mécanisme; la fente pour la tête de gâchette, le double talon de recul, la queue de culasse, sa fraisure pour le pasage du manchon, son trou taraudé pour la vis de culasse; le talon de recul, ses arrondis et son dégagement pour le passage de la détente.
La boîte de culasse est percée, dans sa partie inférieure, d'une ouverture qui règne sur la plus grande partie de sa longuer et qui comprend, de l'arrière à l'avant: le logement de la partie supérieure du support de mécanisme, le passage du chargeur et le passage de la partie antérieure des cartouches. A l'éxterieur, on remarque, sous la boîte de culasse: en avant, la chape d'assemblage du mécanisme, formée de deux joues et d'une goupille rivée sur les deux joues, pour le crochet de support d'élévateur; l'évidement pour le passage du support d'oreilles; le logement de la partie antérieure des cartouches du chargeur, formé de deux joues directrices et d'une cloisons transversale qui présente vers le haut, à l'intérieur de la boîte, un plan incliné pour faciliter l'introduction des cartouches dans la chambre.
2. Culasse mobile
4. La culasse mobile comprend huit pièces assurant: l'extraction, l'armé, le chargement, le verrouilllage et la percussion, savoir:
1. La tête mobile: le corps cylindrique, les deux tenons de fermeture; la cuvette; le bouton; le logement du talon d'extracteur et celui de la branche; la fente pour la tête de gâchette, sa partie rétrécie pour le passage de l'éjecteur; le dégagement incliné pour le passage de la cartouche dans le mouvement de fermeture de la culasse mobile; le collet, le trou pour la vis d'assemblage; le canal du percuteur, comprenant la partie ovale et les deux parties cylindriques;
2. L'extracteur: le talon taillé en queue d'aronde; la branche formant ressort, la tête, son plan incliné, sa griffe;
3. Le cylindre: Le renfort antérieur, sa tranche antérieure, l'arrondi qui glisse sur la rampe de dégagement dans le mouvement d'ouverture de l'arme; le logement du bouton de la tête mobile, le trou taraudé pour la vis d'assemblage et sa fraisure.
Le corps cylindrique: la tranche antérieure, le logement du ressort de percuteur, chanfreiné à l'entrée pour faciliter le remontage de la tête mobile, le canal du percuteur, la fente inférieure pour la tête de gâchette, son chanfrein; la fente transversale pour l'ejecteur; le dégagement pour le passage de la cartouche dans le mouvement de fermeture de la culasse mobile; la tranche postérieure, la rainure de départ, la rampe hélicoïdale et la cran de l'armé.
Le renfort du levier.
Le levier, les fusils modèle 1907-1915 de première fabrication avaient un levier coudé; la tige, le pommeau;
4. Le chien: le corps cylindrique, la tranche antérieure, le canal du percuteur, le logement du manchon; les deux cloisons, les deux coulisses croisées qui forment l'entrée du logement.
Le coin d'arrêt: la rampe hélicoïdale, son dégagement cylindrique.
Le renfort: la gorge, la crête, le quadrillage, la fente de repère.
Le cran de départ ou partie de la tranche antérieure qui s'appuie, à l'armé, contre la tête de gâchette; le cran de l'abattu;
5. Le percuteur: la pointe, la partie cylindrique de l'avant, le méplat a bords amincis, l'embase, la tige, le T;
6. Le manchon: la tête, les cordons, dont un moletté; la gorge intérieure pour arrêter les crachements; le collet; les ailettes, les méplats, les épaulements d'arrêt, le logement du T;
7. Le ressort de percuteur;
8. Le vis d'assemblage du cylindrique et de la tête mobile: la tête et sa fente, la partie non filetée qui pénètre dans le collet de la tête mobile.
3. Mécanismes
5. Les mécanismes de répétition et de détente sont reliés l'un à l'autre de manière à former un tout solidaire, qu'on désigne sous le nom de mécanismes.
Les mécanismes se divisent en deux parties principales: le mécanisme avant qui constitue le mécanisme de répétition, et le mécanisme arrière qui constitue le mécanisme de détente. A ce dernier mécanisme sont ajoutes l'éjecteur et le crochet de chargeur.
Dans le mécanisme avant, on distingue:
Le support d'élévateur; le crochet qui le relie à la boîte de culasse; le logement de la tête d'élévateur et les trous pour la vis-pivot; le fond, sur lequel roule le galet du ressort inférieur; les côtés, la partie rétrécie, la partie élargie pour le passage du chargeur; la queue: les côtés, le fond échancré pour le passage du crochet de chargeur; les quarte trous vis.
La queue est reliée au pontent par les deux vis du support d'élévateur; dans chacune de ces vis, on distingue: la tête et ses crans de démontage, la tige, les filets;
L'élévateur, compose de sept pièces, savoir:
1. La planche supérieure; le talon, l'oeil de charnière, la bossette d'appui du ressort, le bout recourbé;
2. Le ressort de planche supérieure; la branche, le tenon en queue d'aronde, son encoche pour empêcher le démontage;
3. La planche inférieure; la tête, son trou pour la vis-pivot, son talon d'arrêt, le corps, ses logements en queue d'aronde pour les tenons des ressorts, ses encoches pour empêcher le démontage, son oeil de charnière;
4. Le ressort à galet de planche inférieure: le tenon, la branche, le logement du galet, ses trous de goupille, son encoche pour empêcher le démontage;
5. Le galet;
6. La goupille de galet;
7. La vis de planche d'élévateur.
L'élévateur est relié à son support par la vis-pivot d'élévateur: la tête et sa fente, la tige, le filets.
Dans le mécanisme arrière, on distingue:
Le pontet-support de mécanisme, comprenant:
Le pontet proprement dit: la feuille postérieure, son trou pour la vis de pontent et la fraisure pour la tête de la vis, le corps, la fente pour le passage de la détente, la fente pour la passage du poussoir de crochet de chargeur;
Le support de mécanisme: les encastrements de la queue du support d'élévateur et les trous des deux vis, les deux montants parallèles entre lesquels sont logés l'éjecteur, la gâchette et le crochet de chargeur; les trous pour les vis de mécanisme, d'éjecteur, de gâchette et de crochet; les méplats dont l'un sert d'appui à la branche inférieure du crochet et limite la saillie du bec; les fraisures pour les têtes de vis de gâchette et de crochet; les butées du support contre la paroi inférieure de la boîte de culasse; l'entaille du montant droit pour l'embase de l'éjecteur; le dessus concave des montants se raccordant avec l'âme cylindrique de la boîte de culasse;
Le crochet de chargeur: le bec, son plan incliné; le corps, le trou pour la vis de crochet, les évidements pour le rouleau du ressort et le trou pour la goupille; le poussoir;
Le ressort de crochet et de gâchette: la branche supérieure, son rouleau; la branche inférieure, son rouleau, sa fente, ses trous de goupille;
La goupille de ressort;
La gâchette: la tête, les ailettes, la fente qui reçoit la détente, le corps, la saillie pour l'appui du ressort, l'oeil;
La détente à double bossette: le corps, la queue, les deux bossettes, le trous de goupille, l'épaulement;
La goupille de détente;
L'éjecteur; l'embase, les trous pour la vis de mécanisme et pour la vis d'éjecteur, l'éjecteur;
La vis de crochet de chargeur;
La vis de gâchette (même tracé que la précédente);
La vis d'éjecteur.
Le mécanisme avant et le mécanisme arrière sont reliés, comme on l'a vu plus haut, par les deux vis de support d'élévateur. La première de ces vis traverse l'entretoise, pièce destinée à maintenir l'écartement des montants du support de mécanisme.
Le pontet-support et le support d'élévateur sont bronzés.
4. Monture
6. La monture comprend:
Le fût: la tranche antérieure, le logement du canon, celui des griffes du pied de hausse et celui de la boîte de culasse; l'emplacement de l'embouchoir et son épaulement, l'épaulement de la grenadière; les encastrements des ressorts de grenadière et d'embouchoir; les évidements latéraux pour la main gauche, l'échancrure correspondant à celle de la boîte de culasse; l'entaille pour la tête de vis de mécanisme; le logement du taquet et le trou de sa vis, les trous pour les supports d'oreilles, les logements de leur rosette et de leur écrou; les recouvrements du support d'élévateur et le logement de ce support; le logement du support de mécanisme; le passage du chargeur; le passage du mécanisme de détente; le logement du pontet, celui de l'écrou-support; les trous pour les vis de culasse, de pontet et d'écrou-support;
La poignée;
La crosse: la busc, le talon, le bec, le trou d'allégement, l'encastrement de devant de la plaque de couche, l'encastrement de l'embase du battant de crosse, les quarte trous de vis à bois.
5. Garnitures
7. L'embouchoir à quillon: la bande, les coulisses; la fente pour le passage du guidon, le logement circulaire de la poignée de la baïonnette; le trou du pivot du ressort, le bossage; le trou taraudé pour le quillon. Le quillon: la partie filetée, l'embase, la tige tronconique, la tête.
Le ressort d'embouchoir: la goupille, le corps, l'épaulement.
La grenadière: la bande, les coulisses; le pivot d'anneau.
L'anneau de grenadière.
Le ressort de grenadière: la goupille, le corps, l'épaulement.
L'embouchoir à quillon, la grenadière et son anneau sont bronzés; les ressorts sont bleuis au feu.
Le taquet du support d'élévateur; le trou pour la vis.
La vis à bois de taquet; la tête à crans.
L'écrou-support de vis de culasse, servant d'écrou à la vis de pontent et de support à la tête de vis de culasse: ses trois trous, dont un taraudé.
La vis à bois d'écrou-support: sa tête à crans.
Les supports d'oreilles, comprant:
La vis de support: la rosette et ses crans, la tige, le filets;
L'écrou vissé et rivé sur la tige, ses crans.
La vis de mécanisme, qui relie le support de mécanisme à la boîte de culasse, la tête, la tige s'amincissant vers l'extrémité, les filets, le bout.
La vis de pontet: la tête, les filets, le bout.
La vis de culasse.
Le battant de crosse à pivot tournant, comprenant:
L'embase: les deux trous de vis à bois, le trou de pivot;
Le pivot tournant: le pivot proprement dit; son trou de rivet; la tige cylindrique traversant l'embase; le bout fileté; le trou de la goupille;
La rondelle de pivot;
L'écrou, la goupille;
L'anneau; les rosettes, le trou du rivet;
Le rivet;
Les deux vis à bois.
La plaque de couche: le devant et son trou de vis; le dessus et son trou de vis.
Les deux vis à bois de plaque de couche.
Le taquet est bronzé, la tête de sa vis, celle de la vis de mécanisme et celle de à vis de pontent sont bleuies au feu.
6. Épée-baïonnette
8. L’épée-baïonnette se divise en trois parties principales: la lame, la monture et le forreau.
Dans la lame on distingue: La lame quadrangulaire proprement dite; le talon, les quarte arêtes, les quarte gouttières, la pointe.
La soie prolongée dans toute la longueur de la poignée, filetée à son extrémité et maintenue dans la tête de la poignée par un ecrou.
La monture comprend: La poignée, en bronze de nickel ou en laiton; la tête, qui pénètre dans le logement de l'embouchoir, le corps, la rainure pour le grand tenon; l'emplacement de la virole; le tenon qui pénètre dans le collet de la croisière; les trous pour la vis de poignée; l'evidement intérieur; l'ecrou.
La vis de poignée, qui assure l'assemblage de la poignée et de la soie, et dont la tête sert à limiter les mouvements du poussoir.
La croisière, en acier; le corps, la douille, les deux fentes de la douille, l'une pour guidon, l'autre pour le petit tenon; le trou de la soie; le collet qui reçoit le tenon de la poignée; les trous du rivet de croisière, le logement du poussoir et son ressort.
La virole, en acier, qui sert à fixer la baïonnette au canon. Il comprend: le corps; le poussoir quadrillé; le logement du ressort de poussoir; l'échancrure pour la tête de la vis de poignée; le taquet et son plan incliné.
Le ressort à boudin de poussoir.Le fourreau est en acier bronzé; Il comprend: Le corps de fourreau, l'entrée, le trou du rivet de cuvette;
Le bracelet-pontet, brasé sur le fourreau;
Le bouton, brasé sur le fourreau; le bouton proprement dit, la tige qui pénètre dans le fourreau, son évidement conique;
La cuvette; le corps, le trou du rivet, les quatre battes, pour maintenir l’épée-baïonnette dans le fourreau;
Le rivet de cuvette.
Les baïonnettes fabriquées pendant la guerre sont, pour la plupart dépourvues de quillon.
Chargeur et accessoires pour fusil modèle 1907-1915
9. Le fonctionnement de la répétition dans le fusil modèle 1907-1915 repose sur l'emploi de chargeurs.
Chargeur
Le chargeur est un petit récipient en tôle mince, de la contenance de trois cartouches. On y remarque; les deux côtés, leurs arrondis qui maintiennent les cartouches, les nervures postérieures qui forment le logement du bourrelet des cartouches, les nervures antérieures qui empêchent la cartouche du milieu de ballotter latéralement, les deux évidements pour aliéger le chargeur; le fond, son talon pour le crochet de chargeur.
Le chargeur est symétrique par rapport à la cartouche du milieu et peut, par suite, être mis en place indifféremment dans les deux sens.
Le chargeur est identique au chargeur des armes courtes modèle 1890 et modèle 1892.
Accessoires
1. Le nécessaire d'armes modèle 1874;
2. La ficelle de nettoyage, qui sert à manoeuvrer les chiffons avec lesquels on nettoie et on graisse l'intérieur du canon, en campagne ou en manoeuvre. Elle est constituée par de la ficelle de fouet; sa longueur, de 3 mètres quand elle est neuve, ne doit pas descendre au-dessous de 2mm50;
3. La baguette qui se compose; d'une tige en acier et d'une tête en laiton. On remarquera, dans la tête et sur la tige, les filets permettant d'assembler plusieurs baguettes.
LE FUSILS D'INFANTERIE MODÈLE 1907-1915 ET MODÈLE MODIFIÉ 1916
(Instruction du 1er juillet 1918)
ARTICLE I - NOMENCLATURE
I - Le fusil modèle 1907-1915
1. Le fusil modèle 1907-1915 peut se diviser en six parties principales, savoir:
1. Le canon et la boîte de culasse;
2. La culasse mobile;
3. Les mécanismes;
4. La monture;
5. Les garnitures;
6. L'épée-baïonnette.
Il y a lieu d'ajouter:
Le chargeur et les accessoires.
1. Canon et boîte de culasse
2. Canon - Le canon, en acier trempé est bronzé extérieurement
A l'intérieur, on distingue:
La bouche du canon;
L'âme cylindrique, du calibre de 8mm, ses quatre rayures en hélice, tournant de droite à gauche en faisant un tour sur 24 centimètres, avec une profondeur uniforme de 0mm 15;
La chambre qui reçoit la cartouche;
La tranche postérieure du canon, l'aminci circulaire correspondant au logement de l'extracteur; l'évasement tronconique raccordant le canon avec les parois de la boîte de culasse.
A l'extérieur du canon, on distingue:
La tranche de la bouche;
Le contour tronconique, sa fraisure pour loger le bout de la vis de ressort de hausse;
Le renflement du tonnerre, son raccordement avec contour tronconique; la fente de repère sur la génératrice supérieure; le pan pour l'enculassage;
Le bouton fileté, qui se visse dans la boîte de culasse;
Le petit tenon d'épée-baïonnette et ses deux plans inclinés et le grand tenon d'épée-baïonnette, d'une seule pièce tous les deux avec le canon;
L'embase du corps du guidon d'une seule pièce avec le canon; sa mortaise à queue d'aronde;
Le guidon, constitué par le corps du guidon lui-même avec son tenon à queue d'aronde, soudé à l'étain sur son embase.
Ce guidon est de forme rectangulaire; il est muni à la partie supérieure d'une fente facilitant les tirs de précision. Les fusils modèle 1907-1915 de première fabrication sont munis du guidon effilé du fusil modèle 1886 M. 93
La hausse comprend huit pièces, savoir:
1. Le pied de hausse à griffes, soudé à l'étain sur le canon: les gradins pour le tir de la cartouche modèle 1886 D, le logement du ressort, le trou taraudé pour la vis de ressort, les deux oreilles et leurs trous de goupille, les deux griffes.
Sur la face gauche du pied de hausse, un chiffre, inscrit au-dessous de chaque gradin, indique la distance de tir à laquelle correspond ce gradin. Ces chiffres sont, de l'arrière vers l'avant: 4-5-6-7-8, représentant les distances de 400 à 800 mètres;
2. Le ressort de hausse: la branche, la queue d'aronde, le trou de la vis;
3. La vis de ressort de hausse, dont le bout non fileté pénètre dans une fraisure du canon pour empêcher le pied de hausse de tourner;
4. La planche mobile, qui porte deux crans de mire trapézoïdaux, les fusils modèle 1907-1915 de première fabrication portent le crans de mire du fusil modèle 1886 M. 93: celui de 250 mètres, sur le pied de la planche rabattue en avant; le deuxième, pratiqué dans le talon de la planche et donnant les lignes de mire de 400 à 800 mètres quand on fait reposer le curseur sur les différents gradins du pied.
La planche est graduée pour le tir de la cartouche modèle 1886 D, à droite et à gauche, pour les distances de 50 en 50 mètres. Au-dessus de chacun des traits correspondant aux distances de 100 en 100 mètres, se trouve le chiffre indicateur de la distance (de 900 à 2,400 mètres).
On distingue, en outre, dans la planche: la fente, les côtés, le pied échancré en dessus pour dégager la ligne de mire de 400 mètres, le trou de goupille, le trou taraudé pour la vis-arrêtoir, le talon et ses coulisses pour le passage du curseur;
5. Le curseur, qui porte le cran de mire trapézoïdal mobile pour les distances de 900 à 2,400 mètres; le corps, la rainure, les coulisses, les côtés quadrillés, le trou pour le pivot du ressort et l'entaille du cran de mire;
6. Le ressort de curseur, logé dans la coulisse gauche; le corps, le pivot;
7. La vis-arrêtoir du curseur;
8. La goupille, qui rénuit la planche au pied de hausse.
Le pied de hausse est bronzé comme le canon; les autres pièces sont mises à la couleur blue.
La planche de hausse est polie sur la face qui porte la graduation.
3. Boîte de culasse - La boîte de culasse, vissée sur le canon, est bronzée extérieurement.
Elle présente, à sa partie supérieure, le logement de la culasse mobile, et, à sa partie inférieure, celui des mécanismes de répétition et de détente.
Dans la partie supérieure, on distingue de l'avant à l'arrière:
Le contour extérieur, cylindrique, son chanfrein, la fente de repère du chanfrein; à l'intérieur: l'écrou pour le bouton du canon, le logement des tenons de la tête mobile, les épaulements d'appui des tenons et leurs rampes symétriques; les deux rainures latérales pour le passage des tenons, l'entaille pour le passage de l'extracteur, la fente supérieure; l'échancrure pour le rabattement du cylindre; la tranche antérieure de l'échancrure prolongée vers le haut par la rampe de dégagement; son canal pour l'échappement de gaz, la tranche postérieure de l'échancrure, sa rampe hélicoïdale; l'entaille latérale pour le démontage de la tête mobile; l'entaille pour le passage du chargeur; a l'arrière: la butée de tenons; la rainure transversale circulaire, débouchant vers le haut dans deux évents pour l'échappement de gaz, les trous, dont un taraudé pour la vis de mécanisme; la fente pour la tête de gâchette, le double talon de recul, la queue de culasse, sa fraisure pour le pasage du manchon, son trou taraudé pour la vis de culasse; le talon de recul, ses arrondis et son dégagement pour le passage de la détente.
La boîte de culasse est percée, dans sa partie inférieure, d'une ouverture qui règne sur la plus grande partie de sa longuer et qui comprend, de l'arrière à l'avant: le logement de la partie supérieure du support de mécanisme, le passage du chargeur et le passage de la partie antérieure des cartouches. A l'éxterieur, on remarque, sous la boîte de culasse: en avant, la chape d'assemblage du mécanisme, formée de deux joues et d'une goupille rivée sur les deux joues, pour le crochet de support d'élévateur; l'évidement pour le passage du support d'oreilles; le logement de la partie antérieure des cartouches du chargeur, formé de deux joues directrices et d'une cloisons transversale qui présente vers le haut, à l'intérieur de la boîte, un plan incliné pour faciliter l'introduction des cartouches dans la chambre.
2. Culasse mobile
4. La culasse mobile comprend huit pièces assurant: l'extraction, l'armé, le chargement, le verrouilllage et la percussion, savoir:
1. La tête mobile: le corps cylindrique, les deux tenons de fermeture; la cuvette; le bouton; le logement du talon d'extracteur et celui de la branche; la fente pour la tête de gâchette, sa partie rétrécie pour le passage de l'éjecteur; le dégagement incliné pour le passage de la cartouche dans le mouvement de fermeture de la culasse mobile; le collet, le trou pour la vis d'assemblage; le canal du percuteur, comprenant la partie ovale et les deux parties cylindriques;
2. L'extracteur: le talon taillé en queue d'aronde; la branche formant ressort, la tête, son plan incliné, sa griffe;
3. Le cylindre: Le renfort antérieur, sa tranche antérieure, l'arrondi qui glisse sur la rampe de dégagement dans le mouvement d'ouverture de l'arme; le logement du bouton de la tête mobile, le trou taraudé pour la vis d'assemblage et sa fraisure.
Le corps cylindrique: la tranche antérieure, le logement du ressort de percuteur, chanfreiné à l'entrée pour faciliter le remontage de la tête mobile, le canal du percuteur, la fente inférieure pour la tête de gâchette, son chanfrein; la fente transversale pour l'ejecteur; le dégagement pour le passage de la cartouche dans le mouvement de fermeture de la culasse mobile; la tranche postérieure, la rainure de départ, la rampe hélicoïdale et la cran de l'armé.
Le renfort du levier.
Le levier, les fusils modèle 1907-1915 de première fabrication avaient un levier coudé; la tige, le pommeau;
4. Le chien: le corps cylindrique, la tranche antérieure, le canal du percuteur, le logement du manchon; les deux cloisons, les deux coulisses croisées qui forment l'entrée du logement.
Le coin d'arrêt: la rampe hélicoïdale, son dégagement cylindrique.
Le renfort: la gorge, la crête, le quadrillage, la fente de repère.
Le cran de départ ou partie de la tranche antérieure qui s'appuie, à l'armé, contre la tête de gâchette; le cran de l'abattu;
5. Le percuteur: la pointe, la partie cylindrique de l'avant, le méplat a bords amincis, l'embase, la tige, le T;
6. Le manchon: la tête, les cordons, dont un moletté; la gorge intérieure pour arrêter les crachements; le collet; les ailettes, les méplats, les épaulements d'arrêt, le logement du T;
7. Le ressort de percuteur;
8. Le vis d'assemblage du cylindrique et de la tête mobile: la tête et sa fente, la partie non filetée qui pénètre dans le collet de la tête mobile.
3. Mécanismes
5. Les mécanismes de répétition et de détente sont reliés l'un à l'autre de manière à former un tout solidaire, qu'on désigne sous le nom de mécanismes.
Les mécanismes se divisent en deux parties principales: le mécanisme avant qui constitue le mécanisme de répétition, et le mécanisme arrière qui constitue le mécanisme de détente. A ce dernier mécanisme sont ajoutes l'éjecteur et le crochet de chargeur.
Dans le mécanisme avant, on distingue:
Le support d'élévateur; le crochet qui le relie à la boîte de culasse; le logement de la tête d'élévateur et les trous pour la vis-pivot; le fond, sur lequel roule le galet du ressort inférieur; les côtés, la partie rétrécie, la partie élargie pour le passage du chargeur; la queue: les côtés, le fond échancré pour le passage du crochet de chargeur; les quarte trous vis.
La queue est reliée au pontent par les deux vis du support d'élévateur; dans chacune de ces vis, on distingue: la tête et ses crans de démontage, la tige, les filets;
L'élévateur, compose de sept pièces, savoir:
1. La planche supérieure; le talon, l'oeil de charnière, la bossette d'appui du ressort, le bout recourbé;
2. Le ressort de planche supérieure; la branche, le tenon en queue d'aronde, son encoche pour empêcher le démontage;
3. La planche inférieure; la tête, son trou pour la vis-pivot, son talon d'arrêt, le corps, ses logements en queue d'aronde pour les tenons des ressorts, ses encoches pour empêcher le démontage, son oeil de charnière;
4. Le ressort à galet de planche inférieure: le tenon, la branche, le logement du galet, ses trous de goupille, son encoche pour empêcher le démontage;
5. Le galet;
6. La goupille de galet;
7. La vis de planche d'élévateur.
L'élévateur est relié à son support par la vis-pivot d'élévateur: la tête et sa fente, la tige, le filets.
Dans le mécanisme arrière, on distingue:
Le pontet-support de mécanisme, comprenant:
Le pontet proprement dit: la feuille postérieure, son trou pour la vis de pontent et la fraisure pour la tête de la vis, le corps, la fente pour le passage de la détente, la fente pour la passage du poussoir de crochet de chargeur;
Le support de mécanisme: les encastrements de la queue du support d'élévateur et les trous des deux vis, les deux montants parallèles entre lesquels sont logés l'éjecteur, la gâchette et le crochet de chargeur; les trous pour les vis de mécanisme, d'éjecteur, de gâchette et de crochet; les méplats dont l'un sert d'appui à la branche inférieure du crochet et limite la saillie du bec; les fraisures pour les têtes de vis de gâchette et de crochet; les butées du support contre la paroi inférieure de la boîte de culasse; l'entaille du montant droit pour l'embase de l'éjecteur; le dessus concave des montants se raccordant avec l'âme cylindrique de la boîte de culasse;
Le crochet de chargeur: le bec, son plan incliné; le corps, le trou pour la vis de crochet, les évidements pour le rouleau du ressort et le trou pour la goupille; le poussoir;
Le ressort de crochet et de gâchette: la branche supérieure, son rouleau; la branche inférieure, son rouleau, sa fente, ses trous de goupille;
La goupille de ressort;
La gâchette: la tête, les ailettes, la fente qui reçoit la détente, le corps, la saillie pour l'appui du ressort, l'oeil;
La détente à double bossette: le corps, la queue, les deux bossettes, le trous de goupille, l'épaulement;
La goupille de détente;
L'éjecteur; l'embase, les trous pour la vis de mécanisme et pour la vis d'éjecteur, l'éjecteur;
La vis de crochet de chargeur;
La vis de gâchette (même tracé que la précédente);
La vis d'éjecteur.
Le mécanisme avant et le mécanisme arrière sont reliés, comme on l'a vu plus haut, par les deux vis de support d'élévateur. La première de ces vis traverse l'entretoise, pièce destinée à maintenir l'écartement des montants du support de mécanisme.
Le pontet-support et le support d'élévateur sont bronzés.
4. Monture
6. La monture comprend:
Le fût: la tranche antérieure, le logement du canon, celui des griffes du pied de hausse et celui de la boîte de culasse; l'emplacement de l'embouchoir et son épaulement, l'épaulement de la grenadière; les encastrements des ressorts de grenadière et d'embouchoir; les évidements latéraux pour la main gauche, l'échancrure correspondant à celle de la boîte de culasse; l'entaille pour la tête de vis de mécanisme; le logement du taquet et le trou de sa vis, les trous pour les supports d'oreilles, les logements de leur rosette et de leur écrou; les recouvrements du support d'élévateur et le logement de ce support; le logement du support de mécanisme; le passage du chargeur; le passage du mécanisme de détente; le logement du pontet, celui de l'écrou-support; les trous pour les vis de culasse, de pontet et d'écrou-support;
La poignée;
La crosse: la busc, le talon, le bec, le trou d'allégement, l'encastrement de devant de la plaque de couche, l'encastrement de l'embase du battant de crosse, les quarte trous de vis à bois.
5. Garnitures
7. L'embouchoir à quillon: la bande, les coulisses; la fente pour le passage du guidon, le logement circulaire de la poignée de la baïonnette; le trou du pivot du ressort, le bossage; le trou taraudé pour le quillon. Le quillon: la partie filetée, l'embase, la tige tronconique, la tête.
Le ressort d'embouchoir: la goupille, le corps, l'épaulement.
La grenadière: la bande, les coulisses; le pivot d'anneau.
L'anneau de grenadière.
Le ressort de grenadière: la goupille, le corps, l'épaulement.
L'embouchoir à quillon, la grenadière et son anneau sont bronzés; les ressorts sont bleuis au feu.
Le taquet du support d'élévateur; le trou pour la vis.
La vis à bois de taquet; la tête à crans.
L'écrou-support de vis de culasse, servant d'écrou à la vis de pontent et de support à la tête de vis de culasse: ses trois trous, dont un taraudé.
La vis à bois d'écrou-support: sa tête à crans.
Les supports d'oreilles, comprant:
La vis de support: la rosette et ses crans, la tige, le filets;
L'écrou vissé et rivé sur la tige, ses crans.
La vis de mécanisme, qui relie le support de mécanisme à la boîte de culasse, la tête, la tige s'amincissant vers l'extrémité, les filets, le bout.
La vis de pontet: la tête, les filets, le bout.
La vis de culasse.
Le battant de crosse à pivot tournant, comprenant:
L'embase: les deux trous de vis à bois, le trou de pivot;
Le pivot tournant: le pivot proprement dit; son trou de rivet; la tige cylindrique traversant l'embase; le bout fileté; le trou de la goupille;
La rondelle de pivot;
L'écrou, la goupille;
L'anneau; les rosettes, le trou du rivet;
Le rivet;
Les deux vis à bois.
La plaque de couche: le devant et son trou de vis; le dessus et son trou de vis.
Les deux vis à bois de plaque de couche.
Le taquet est bronzé, la tête de sa vis, celle de la vis de mécanisme et celle de à vis de pontent sont bleuies au feu.
6. Épée-baïonnette
8. L’épée-baïonnette se divise en trois parties principales: la lame, la monture et le forreau.
Dans la lame on distingue: La lame quadrangulaire proprement dite; le talon, les quarte arêtes, les quarte gouttières, la pointe.
La soie prolongée dans toute la longueur de la poignée, filetée à son extrémité et maintenue dans la tête de la poignée par un ecrou.
La monture comprend: La poignée, en bronze de nickel ou en laiton; la tête, qui pénètre dans le logement de l'embouchoir, le corps, la rainure pour le grand tenon; l'emplacement de la virole; le tenon qui pénètre dans le collet de la croisière; les trous pour la vis de poignée; l'evidement intérieur; l'ecrou.
La vis de poignée, qui assure l'assemblage de la poignée et de la soie, et dont la tête sert à limiter les mouvements du poussoir.
La croisière, en acier; le corps, la douille, les deux fentes de la douille, l'une pour guidon, l'autre pour le petit tenon; le trou de la soie; le collet qui reçoit le tenon de la poignée; les trous du rivet de croisière, le logement du poussoir et son ressort.
La virole, en acier, qui sert à fixer la baïonnette au canon. Il comprend: le corps; le poussoir quadrillé; le logement du ressort de poussoir; l'échancrure pour la tête de la vis de poignée; le taquet et son plan incliné.
Le ressort à boudin de poussoir.Le fourreau est en acier bronzé; Il comprend: Le corps de fourreau, l'entrée, le trou du rivet de cuvette;
Le bracelet-pontet, brasé sur le fourreau;
Le bouton, brasé sur le fourreau; le bouton proprement dit, la tige qui pénètre dans le fourreau, son évidement conique;
La cuvette; le corps, le trou du rivet, les quatre battes, pour maintenir l’épée-baïonnette dans le fourreau;
Le rivet de cuvette.
Les baïonnettes fabriquées pendant la guerre sont, pour la plupart dépourvues de quillon.
Chargeur et accessoires pour fusil modèle 1907-1915
9. Le fonctionnement de la répétition dans le fusil modèle 1907-1915 repose sur l'emploi de chargeurs.
Chargeur
Le chargeur est un petit récipient en tôle mince, de la contenance de trois cartouches. On y remarque; les deux côtés, leurs arrondis qui maintiennent les cartouches, les nervures postérieures qui forment le logement du bourrelet des cartouches, les nervures antérieures qui empêchent la cartouche du milieu de ballotter latéralement, les deux évidements pour aliéger le chargeur; le fond, son talon pour le crochet de chargeur.
Le chargeur est symétrique par rapport à la cartouche du milieu et peut, par suite, être mis en place indifféremment dans les deux sens.
Le chargeur est identique au chargeur des armes courtes modèle 1890 et modèle 1892.
Accessoires
1. Le nécessaire d'armes modèle 1874;
2. La ficelle de nettoyage, qui sert à manoeuvrer les chiffons avec lesquels on nettoie et on graisse l'intérieur du canon, en campagne ou en manoeuvre. Elle est constituée par de la ficelle de fouet; sa longueur, de 3 mètres quand elle est neuve, ne doit pas descendre au-dessous de 2mm50;
3. La baguette qui se compose; d'une tige en acier et d'une tête en laiton. On remarquera, dans la tête et sur la tige, les filets permettant d'assembler plusieurs baguettes.